La publication de ces réflexions éthiques représente un acte fondateur dans le renouveau de nos engagements. Elle permet de restituer, à travers les contributions de professionnels, la valeur et la signification de leur attention éthique au quotidien. Ce document bénéficie également de l’éclairage et des approfondissements de personnalités qui ont accepté de s’associer à notre démarche au service de celles et ceux qui vivent l’expérience d’un parcours au sein de nos établissements ou en relation avec nous, à domicile, dans notre environnement social.
Avec Pierre Krolak-Salmon, nous avons fixé les lignes directrices de notre projet médical qui permettra de répondre aux enjeux de soins et d’accompagnement de demain.
Il est au cœur du plan de refondation d’ORPEA et repose sur trois piliers :
L’esprit d’ouverture, la concertation et le dialogue doivent être adossés à des savoirs et à des compétences robustes, dans un contexte où la complexité de nos missions, leurs contraintes de toutes natures ne doivent en aucune circonstance nous détourner de notre attention essentielle : le souci de la personne que nous accueillons dans son parcours d’existence en des moments qui nous imposent un engagement sans faille. L’exigence de confiance est pour chacun d’entre nous un principe d’action dont nous devons être les garants.
Invoquer l’éthique ne suffit pas. Nous devons la faire vivre, l’animer dans nos engagements, en témoigner à chaque instant, assumant ainsi la responsabilité de nos missions d’accompagnement et de soin.
Qu’il s’agisse de l’exigence de confiance ou des valeurs de l’éthique indispensables à l’humanité d’une relation personnelle avec celles et ceux que nous accueillons au sein du Groupe ORPEA, les résolutions incantatoires ne suffisent pas.
Ce qui est attendu de chacun d’entre nous, c’est concrètement une démarche bienveillante, juste et compétente, une intelligence et un sens de l’humain dont nous sommes responsables dans nos pratiques.
Cette responsabilité nous engage tant dans notre gouvernance, dans nos rapports aux autres que dans notre ouverture sur la société. La démocratie en santé s’est imposée avec ses principes de respect de la personne dans sa dignité, ses valeurs, ses droits et ses préférences.
Lorsque cette personne éprouve les circonstances de la vulnérabilité dans la maladie, la « perte d’autonomie » ou la précarité sociale, nos responsabilités à son égard sont encore davantage engagées.